J'explore la morphogenèse des corps, cherche les communes mesures entre la musique et l'architecture, expérimente des processus de mise en forme dans l'espace et le temps, imagine les corps comme un emmêlement d'ondes, et m'inspire abondamment de l'eau.

Je fais des bâtiments bioclimatiques en bois depuis longtemps (1983), développe l'informatique depuis les années 80, dépose un brevet de nanotechnologies en 98, chemine avec pugnacité dans l'incrédulité, observe l'émergence avec curiosité, imagine d'autres nouveautés avec jubilation.
La modernité est passagère.

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Je m'intéresse à l'architecture des formes naturelles. J'observe la trace du passage, le corps en train de se faire. L'architecture n'est pas la structure, mais le processus de formation.
C'est l'architecture du temps.
Je piste les similarités, progresse par analogie et procède par expérimentation. Ce cheminement va des architectures organiques aux mondes nanométriques, me ramène aux corps d'eau, m'attire dans un univers spasmodique. Changement de paradigme, nouveaux concepts. J'aime les révolutions coperniciennes, celles qui changent tout sans rien bouger.
Jean Chrétien FAVREAU
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Comment une forme se déploie-t-elle ?...

Une graine dans la terre, le moment venu se transforme. Par les racines, un suc minéral s'épanche dans les feuilles. La peau végétale s'imbibe de lumiére et modifie l'air. Les bourgeons fusent, voilà que s'épanouit le charme des fleurs. De nouveau, une graine vient à la terre et aux saisons de notre planète qui au même moment, file à 107 000 km/h autour du soleil qui tourne à 850 000 km/h autour d'un autre point mouvant de la voie lactée... Le cycle de la graine est une spirale de spirales.

La graine n'est pas la mémoire de la plante. Elle ne contient pas le programme de la forme, mais réunit les conditions locales d'une transformation progressive dans un environnement favorable. La graine pousse avec ce qui l'environne et l'influence à son tour. Elle n'est ni l'origine de la plante ni son aboutissement, mais la durée visible d'un passage, la forme transitoire d'un processus autorégulé, un moment singulier du continuum plante.

La logique de la Nature échappe à tout entendement dés qu'une mesure fixe un début et une fin, quand les mots mettent un terme au continuum. La langue qui dit le mieux la Nature animée est celle des Arts où la vérité est une émotion.
L'architecture d'un édifice est un générateur d'émotions. Comme la musique, une architecture modifie les situations et influence les comportements. Une musique et un édifice diffusent un charme. L'architecture de la musique et de la maison est faite de récurences et de variations, de rythme, de consonances et de contrastes, d'ombre et de lumière.

Comment une forme se déploie-t-elle ?
Sur la plage à marée basse, les clapots de sable au reflux de la mer sont un instantané de forces, de formes et de matières. C'est la trace d'une morphogenèse où se voit
la permanence universelle des formes.

 

Morphogenèse
       
 
 





     

 

   
     
     

 

 

architecte, inventeur,